Les héritiers - Chp 2

Publié le par Corwin Ery

 

Me revoila pour la suite de nos aventures. Oui je sais ce fut trés long et j'en suis fort désolée.

Juste ENJOY!!!!!!

 

 

- Tu as toujours aimé les plantes, Agaphia. Je me souviens que tu nous soignais avec tes herbes en cachette du guérisseur lorsque nous étions jeunes. Cela nous rendait bien service. C’était la belle époque. L’empereur poussa un long soupir. Nous nous blessions tout le temps dans nos jeux interdits et tu nous sauvais la mise. Tu te souviens ? Il s’accroupit devant elle cueillant un brin d’herbe. Oui les interdits, tu te souviens ? Il lui lança un coup d’œil qui se voulait complice puis imita la voix bien reconnaissable de son ancien précepteur : « Attention Monseigneur s’il vous arrive encore de vous blesser vous serez cloîtré dans vos appartements. Humph.» Se moqua t’il en levant son menton à fossette.

- Tes compagnons et toi, étiez bien maladroits à cette époque. Dit-elle avec nostalgie. Agaphia fixait toujours la maternité et le vent jouait dans ses cheveux faisant prendre un chemin différent à l’unique larme qui coula de son oeil.

- Nous le faisions exprès pour avoir une raison de te voir, Kup et moi. Ce jardin est la réplique de celui où je demandais ta main, il y a dix ans. Souvent j’y repense et quand je m’imagine ce jour là, ta réponse est bien différente de celle quelle a été. Dit-il en se levant d’un geste souple.

- Mon cœur était déjà pris, Eyden.

- Tu as préféré ce pays de sauvages à un empire. S’emporta l’empereur.

- J’ai préféré l’amour à un empire. J’aime mon peuple, mon époux et plus encore ma fille. Pourquoi Eyden ? Pourquoi elle? A présent elle le dévisageait. Toute tristesse disparut laissant place à de la colère mêlé d’incompréhension.

Eyden lui tourna le dos et fixa la statue qu’Agaphia s’était faite ramener d’Endarina. Cette vision le calma mais l’empli de regret. Une fois qu’il aurait emmenée l’enfant, sa douce Agaphia n’aurait plus l’occasion de bercer sa petite fille dans ses bras. Une pensée lui traversa l’esprit. Il fit volte-face et se contenant à peine lui lança dans ton accusateur :

- Parce que je ne peux t’avoir toi. Parce que je veux un peu de toi. Et surtout parce que Kup est anéanti. C’est à mon tour de le voir souffrir.

- Mais…Ne sommes-nous pas amis ? Ta vengeance puérile me blesse plus encore. C’est mon unique enfant. Sa voix se brisa comme sa résolution.

- Et j’en suis désolé. Cela te serait plus facile si tu en avais d’autres je te l’accorde, mais je ne reviendrais pas sur ma décision. C’est impossible. De plus la prophétesse impériale Majandra ne va pas en rajeunissant tu le sais. Il faut dés maintenant sélectionner les prétendantes. Tu es née mage et Kup, même s’il ne l’est pas lui-même, a des mages dans son lignage. Ta fille fera une parfaite recrue. Nous partirons dans sept jours. Cela vous laisse le temps de vous préparer, toi et ta fille, à la séparation. Ne pleure pas Agaphia.

Eyden s’était approchée d’elle pendant qu’il parlait et leva une main consolatrice vers son épaule mais il interrompit son geste.

« Elle sera bien traitée et aura tous les égards dus à son rang, je te le promets. Et puis rien ne t’empêche de venir la voir à Lux, ajouta t’il plein d’espoir. Bonne nuit reine de Laude. » Eyden se sentit moins impérial alors qu’il laissait celle qu’il avait toujours aimée en sanglot sur ce banc de marbre. Malgré cela même dans la douleur elle était magnifique.

Publié dans fantasy

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