Histoire Bruxellopratine

Publié le par Miss Ketty

OH honte a moi tellement de temps et pas d'histoire. Manque d'inspiration dirons certains, poil dans la main selon d'autre. MMMM j'avoue tout. Boulout boulot boulot. Je n'avais plus trop la tête a ça ms bon arretons de geindre voila la petite derniere ( nouvelle biensur , je n'annonce pas de naissance là) Histoire Bruxellopratine un petit jeu de mot pour ceux qui know et ne cherchez pas a savoir le deuxieme mot n'existe pas. Je l'ai déjà dit j'aime bien inventer des mots. Bon je ne suis pas méchante je vous préviens donc que je m'éssai donc au coquin. Je dis bien coquin car je n'ai pas encore la verve de Leelee alias Ecchi-nee http://ecchi-nee.over-blog.com/ (ça vaux le détour public averti uniquement bien évidement les nouvelles sont accompagnées d'illustration hum hum holé holé.

Hey! N'y allez pas tout de suite moi d'abord. ;-)

Allé ENJOY



Est - ce bien moi dans ce Thalys numéro 1774 à destination de Bruxelles Midi? Je me posais déjà sensiblement la même question lorsque je l’attendais pour la premiere fois sur un des quais de la Gare du Nord. Me voila donc avec mon livre de fantasy et Esparbec pour me tenir compagnie. Merde! Et s’il ne venait pas? S’il venait mais accompagné? Et s’il se foutait de ma gueule? Et si j’arrêtais de me prendre la tête ?

 

Il est là, il attend. Il s’est coupé les cheveux. Je n’aime pas du tout.

Il me fait la bise. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Dans sa voiture il me demande si je veux d’abord aller boire un verre ou aller directement chez lui. Vu l’accueil je me dis qu’un bon verre détendrait l’atmosphère et surtout m’aiderait à lui retirer le balais qu’il c’est accidentellement calé dans les fesses. Il n’a rien du fougueux jeune homme que je rencontrai la première fois. Il ne trouve pas de banque. Rentrons. Dis-je. Arrivés à son appartement, il me fait attendre à la porte. Mon ventre se sert. C’est un guet-apens, cri mon cerveau.

- Entres!

Trois bougies sont allumées. C’est mignon. Je demande où sont les toilettes. Ca fait des heures que je me retiens et c’est visiblement soulagé que je le retrouve dans sa cuisine ou plutôt kitchenette. Vin ou champagne ? Je n’ai rien mangé de la journée. J’opte pour le champagne. On se détend ; on discute, il boit vite, très vite. Je me demande si c’est pour se donner du courage. A son deuxième verre de champagne il m’enlace (enfin), la parade va pouvoir réellement commencer. Il m’embrasse de plus en plus fougueusement. Il me parle de la déco épurée. Il m’embrasse et m’explique que son ex a repeint son studio moyennant finance. Je l’embrasse. Il a chaud. Je lui retire sa chemise. Le top est lancé. Le futon IKEA est déplié, les choses sérieuses débutent. Je me cache derrière  mes mains. Ca le fait rire. Je contemple ses parties et manque de rire. Le bellâtre est bien pourvu mes ses bourses tombantes me font penser à Droopy.

Il me pénètre en douceur en me regardant dans les yeux. Mon ventre se crispe à nouveau.

C’est bien. Il reste sur moi. Il reste en moi. Je lui caresse longuement le dos. Cinq minutes. Dix minutes. Droopy et son ami sont à nouveau partant. Il trouve l’accueil plus chaleureux que la première fois. J’ai l’impression de l aspirer tellement l’envie est forte. Je me sens venir. J’y suis presque. Presque…À nouveau il reste sur moi. Je le caresse, il s’endort. Je ne tiens plus il me faut une cigarette. J’essaie de me glisser par la porte. Elle est dure à ouvrir, le bruit le réveille. Il me sourit, je me faufile dehors drapé de mon kimono. La cigarette se consume lentement. J’ai une pensé pour mon homme. Il doit s’amuser. Il est avec son meilleur ami. Je devrais culpabiliser, avoir peur. Ca n’est arrivé que lorsque je craignais de ne pas avoir le TGV. Il est en train de terminer le champagne lorsque je rentre. Je vais me brosser les dents et me rafraîchir. Ne lui imposons pas l’haleine fraîcheur cendrier froid.

-  Prêtes à dormir ? » A dormir ? Sûrement pas. Je péte la forme, je pourrai aller en boite. Il comptait se doucher il abandonne l’idée de peur que ça ne le réveille. Il me demande s’il y a un t-shirt dans son lit. Il dort en t-shirt et caleçon ? Il dort en caleçon. Il retire ses lentilles. Ses lunettes lui donne un air très sévère. Il éteint la musique, retire ses lunettes. Je lui dis bonne nuit. L’embrasse. Une minute  passe. Je lui demande à quelle heure est mon départ. « 7h45. Il n’y avait plus que ça.» Ca me déprime. Une boule se forme dans ma gorge. Il veut se débarrasser de moi si vite?

- Ah ok. Que je réponds. Il est estomaqué.

- Et c’est tout ce que ça te fait ? Je ne vois pas quoi lui dire d’autre, je n’ai pas le choix. Nous savons l’un et l’autre pourquoi je suis là. Il rit. Finalement ce sera 8h30. Cette fois je fais presque un bond. « Sérieux? » Non il ne l’est pas. « 11h15 ». Il me pose un baiser sur le front et s’endors. Je n’avais déjà pas très sommeil mais sa petite plaisanterie a achevé de me réveiller. Il ne sait plus s’il a mis le réveil. J’espére que oui. Je ne suis pas du genre à me réveiller seule comme une grande lorsque j’ai train à prendre. J’ai peur de ronfler. Je vais veiller.

6 heures du matin. Finalement j me suis endormie et je n’en suis même pas rendu compte. Il me fait penser à mon homme. Il est beau. Je me rendors. Je me réveille toutes les heures. Parfois une demi heure seulement après. Il dort toujours paisiblement. Je le fixe depuis un moment. Il ouvre le yeux, me fais un sourire, se rendort.

9h30. Le réveil sonne. Enfin.

9h32. Le réveil sonne toujours et il n’a pas bougé. Je n’ose descendre et remonter sa mezzanine. Trop casse-gueule.

9h33. J’en ai marre. M’en vais l’éteindre. Je bouge. Ca le réveille. Il descend éteindre le réveil et le rapporte avec lui au lit. Il me caresse, me mange les seins. Je lui rends la politesse en lui flattant Droopy qui est très sensible. Il ne tient plus et me demande ce que je veux. Moi qui voulait absolument apprendre à Droopy à faire le beau avec ma langue (il ne se sentait pas capable de tenir si je descendais) n’y pense même pas une seconde. Je veux un orgasme et je le veux maintenant ou j’aurais le sentiment d’être venu pour rien et j’ai l’intuition qu’il a compris ce qu’il me faut.

Il a bel et bien compris. Je viens. Il s’arrête. Je reviens sur terre. Au bout de quelques temps, il fait des mouvement de va et viens puis se retire. C’est terminé. Mon escapade s’achève. Enfin presque. Il prend le temps de me faire quelques caresses dans le dos. Je lui en fais sur les jambes, le ventre. Il me pose des questions sur mon homme. Encore. C’est la deuxième fois depuis hier sans compter celle en arrivant pour me demander quelle excuse j’ai fournie.

L’heure tourne je dois me préparer. Je prends une douche. Je m’habille. La fermeture éclair de ma robe est encore ouverte. Il en profite pour y glisser une main et s’emparer d’un sein puis cherche un moyen de capturer l’autre. Hum… Que c’est agréable.

Le temps presse. Plus le temps de me maquiller. Il me dépose au terminal Euroline. Je le remercie pour la nuit, il me répond que c’était une bonne idée comme on parle d’une séance de ciné. Le bus n’est pas encore arrivé. Il attend avec moi. J’ai repéré un simulacre de buvette. Trois bouteilles d’eau et deux paquets de chips posés sur une table. Je prends une grande bouteille d’eau. Le vendeur a l’air de vouloir être loin d’ici. Normal il est entre les toilettes homme/femme. Il se moque de lui. Me parle d’un sketch d’Elie Semoun. Je connais. Merki ! Dis-je avec un grand sourire. Elle s’apellait comment déjà la dame pipi. Edith ?

- Mikeline. Dit-il dans un début de fou rire. Le bus est arrivé. Il m’accompagne à la porte. Pas la peine de s’éterniser. Je le remercie encore pour l’accueil. Je m’avance pour un baiser d’adieu et il me tend presque la joue. Je déjoue son tour et l’embrasse très simplement sur la bouche puis m’engouffre dans le bus. Le temps de m’installer il n’est déjà plus là. Une pensée me vient. Il est déjà allé chercher la suivante. Je ne suis même pas jalouse.

 

Une pensée et une seulement me taraude l’esprit. Je me pose tellement de question à propos du fait de ne pas culpabiliser que je crains d’en venir à culpabiliser de ne pas culpabiliser.

 

FIN

Publié dans nouvelles coquines

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article